Google Shopping Action désormais gratuit aux Etats-Unis

Le 23 juillet 2020, Google annonçait que les frais de commissions sur les ventes via Google Shopping Actions seraient supprimés aux Etats-Unis (1). Autrement dit, les marchands aux Etats-Unis peuvent désormais vendre leurs produits gratuitement sur les plateformes Google.

 

Mais pourquoi le géant américain met-il en place de telles mesures ? C’est ce que nous allons développer dans cet article. Mais tout d’abord, une petite piqûre de rappel…

 

 

Google Shopping Actions, qu’est-ce que c’est ?

 

La nouvelle marketplace de Google

 

Shopping Actions, c’est la nouvelle marketplace par Google : les marchands exposent leurs produits aux internautes sur Google et ces derniers peuvent directement effectuer leur achat au sein de la marketplace sans avoir à passer par le site internet du vendeur. Avec Shopping Actions, pas de coût par clic donc, mais un coût par commission. En d’autres termes, à chaque vente réalisée par le commerçant sur la plateforme de Google, un pourcentage est prélevé par Google (le pourcentage varie en fonction de la catégorie du produit).

 

Ci-dessous, un résumé des différentes étapes lors d’un achat avec Google Shopping Actions :

1. Aperçu de l’environnement Google Shopping Actions dans l’onglet Shopping

2. Aperçu après un clic sur une fiche produit participant au programme Google Shopping Actions (symbolisée par l’icône chariot)

3. Lors de l’ajout au panier, le produit est directement ajouté au panier du client sur la plateforme Google

4. L’internaute peut directement procéder au paiement au sein de la plateforme Google, comme ce serait le cas dans n’importe quel autre marketplace.

 

Aux Etats-Unis, ils est possible de vendre directement via Shopping Actions sur toutes les plateformes de Google tandis qu’en France, à date, il est uniquement possible de le faire sur shopping.google.fr et via l’Assistant Google (2).

 

 

Un système de paiement simple, rapide et sécurisé

 

Mais ce que l’on retient également de Google Shopping Actions, c’est l’expérience client qu’il offre à l’internaute. En effet, ce dernier peut procéder à son achat en quelques clics. Le paiement s’effectue au sein même de l’interface Google, sans avoir à être redirigé vers le site du marchand. Ce système de paiement, simple rapide et sécurisé réduit la barrière à l’achat, le rendant de fait plus facile, d’autant plus qu’il est possible d’enregistrer son moyen de paiement.

 

Ajout au panier directement sur la plateforme Google (Source: Google)

 

 

Le système de commissions supprimé aux Etats-Unis

 

Une initiative qui s’inscrit dans un contexte économique difficile

 

Face à l’épidémie de Covid-19 qui a boosté la part de l’e-commerce dans les ventes des marchands (3), l’e-commerce est devenu le nouvel El Dorado et le canal digital semble être devenu indispensable à la réussite d’un commerce.

 

Evolution de la part de l’e-commerce dans les ventes totales au Royaume-Uni et aux Etats-Unis (Source: OCDE)

 

Cependant, tous les commerçants ne sont pas équipés pour faire leur entrée sur le canal digital. Souvent freinés par les barrières à l’entrée (financières, techniques, …), ils ne voient pas quel avantage ils pourraient tirer de l’utilisation de Google Shopping et de Google Ads de manière plus globale.

Dans ce contexte, Google a multiplié les initiatives encourageant les commerçants à passer par ses plateformes en leur offrant notamment la gratuité de certains emplacements dans l’onglet Google Shopping (le comparateur de prix). L’annonce en avril 2020 de ce retour en arrière, 8 ans après l’arrêt de la gratuité de Google Shopping, avait alors fait grand bruit. Dans les faits, le volume de trafic généré par ces emplacements gratuits reste assez modeste par rapport au trafic Google Shopping payant.

 

Les Etats-Unis seuls concernés pour l’instant

 

Depuis le  23 juillet 2020, les ventes ne sont plus commissionnées aux Etats-Unis : vendre via Google Shopping Actions devient gratuit sur toutes les plateformes du géant américain.

De plus, Google réduit encore davantage la barrière à l’entrée en permettant aux marchands d’utiliser leur fournisseur de paiement (PayPal par exemple) mais également leur gestionnaire d’inventaire, ce qui rend l’adhésion au programme encore plus simple. Il suffit désormais de remplir quelques critères pour pouvoir participer à Shopping Actions.

 

 

 

Une initiative qui présente de nombreux avantages

 

1 – Une exposition gratuite sur le plus gros réseau de recherche du monde

 

Les vendeurs qui s’inscrivent au programme profitent d’une exposition gratuite sur un moteur de recherche qui possède 90% de part de marché à l’échelle mondiale (4). Ainsi, ils pourront voir leurs produits exposés dans les résultats de recherche de millions d’internautes aux Etats-Unis. A cela s’ajoute un élément important : les utilisateurs font globalement confiance à Google et le fait que le marchand soit associé à la firme encouragera l’internaute à passer à l’action (comprendre à procéder au paiement).

Par ailleurs, en participant à Google Shopping Actions, les vendeurs offrent à leurs potentiels clients une expérience de paiement plus simple et plus rapide. 47% des acheteurs ne terminent pas leur achat en ligne parce que le processus est trop long (5), on peut donc se douter que ce programme pourra générer des ventes supplémentaires pour ces commerçants.

 

2 – Un vaste choix pour les internautes

 

De l’autre côté de l’écran, on retrouve l’utilisateur qui, lui, pourra choisir parmi une multitude de produits dont les caractéristiques seront facilement accessibles sur les plateformes de Google. De plus, un panier universel a été mis en place. Il suivra donc le potentiel client tout au long de sa navigation sur les différentes plateformes de Google, facilitant ainsi le passage à l’étape du paiement qui se fera directement sur Google.

L’utilisateur se verra donc offrir une expérience améliorée avec un paiement simple, rapide et sécurisé.

 

Affichage de la fiche produit avec le panier client en haut à gauche

 

 

 

 

3 – Une initiative qui sert également Google : une concurrence directe à Amazon

 

Depuis quelques années, Google voit sa part de marché dans la publicité en ligne diminuer face à de nouveaux concurrents dont Amazon est la figure de proue. En permettant aux marchands d’apparaître gratuitement sur ses différentes plateformes, sans verser de commissions, Google frappe fort (sur Amazon, la commission moyenne est de 13% (6)).

 

Ainsi, Google se donne les moyens de se construire une marketplace étoffée et de venir concurrencer Amazon sur son propre terrain.

 

 

Source: Agence 90

 

 

Une perte de revenus pour Google, ou une stratégie à long terme ?

 

S’appuyer sur la gratuité pour attirer davantage d’utilisateurs

 

La perspective de pouvoir profiter d’une exposition gratuite sur les plateformes de Google, tout en s’appuyant sur les services du géant américain (avec notamment le paiement simplifié) va attirer de nouveaux commerçants qui n’auraient pas participé au programme autrement.

Ainsi, ce nombre accru de participants au programme permettra à Google de proposer davantage de produits aux internautes dans sa section Google Shopping Actions et ainsi d’améliorer l’expérience de l’internaute qui pourra acheter plus facilement les produits qui l’intéressent directement sur la plateforme. En retour, face à ce large choix de produits, l’internaute restera plus longtemps dans l’écosystème de Google.

 

Plus d’utilisateurs donc une concurrence accrue entre annonceurs

 

La présence des annonces Google Shopping Actions réduit donc le nombre d’emplacements disponibles pour les annonces Google Shopping « classiques ». Ainsi, les annonceurs devront se disputer un nombre d’emplacements restreints, ce qui fera très probablement augmenter les enchères pour y apparaître et permettra à Google de générer davantage de revenus via Google Shopping.

 

Par ailleurs, des études ont montré que l’utilisation simultanée de Google Shopping Actions et des campagnes Shopping « classiques » est conseillée pour obtenir de meilleurs résultats et générer plus de revenus (7).

 

Source : Google Ads

 

Ainsi, les marchands qui s’inscrivent au programme seront sûrement tentés, par la suite, de passer à des campagnes Shopping payantes (facturées au coût par clic) pour obtenir de meilleurs résultats. Les emplacements les plus visibles et générant le plus de trafic restent en effet payants.

On peut s’imaginer que, sur le long terme, Google aura donc davantage de clients qui passeront par Google Ads générant, logiquement, plus de concurrence (plus d’acteurs sur un même marché). On peut supposer que cette concurrence entraînera une hausse des enchères pour voir son produit être affiché en première position et donc, mécaniquement, une hausse des revenus pour la firme américaine.

 

Un test avant un déploiement mondial :

 

A date, Google teste sa nouvelle marketplace dans deux pays : la France et les Etats-Unis. Le programme est uniquement gratuit aux Etats-Unis. Toutefois, la volonté de Google de concurrencer Amazon sur son propre territoire étant de plus en plus forte, il ne serait pas étonnant que la firme américaine annonce, dans les mois à venir, l’extension de son programme à de nouveaux pays. Reste à savoir si Google décidera de rendre le programme gratuit sur tous les territoires ou si la compagnie choisira de conserver son modèle de commission à la vente (à un taux sûrement plus faible que celui d’Amazon). Affaire à suivre…

 

Nos consultants restent à votre disposition si vous avez une question ou une remarque. N’hésitez pas à nous contacter.

 

 (1)Google

(2) Google

(3)OCDE

(4) Statcounter

(5) Webalive

(6) Tinuiti

(7) SearchEngineLand

4 erreurs google ads

3 erreurs majeures sur Google Ads dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler

Le référencement payant, et tout particulièrement Google Ads, est un formidable outil pour vous aider à promouvoir votre entreprise. Cela n’en reste pas moins un outil très technique.

Nous réalisons des audits Google Ads (notamment via notre outil Reflex.Digital) depuis 2005 et nous découvrons fréquemment des erreurs critiques dans les comptes, erreurs qui semblent échapper à la plupart des annonceurs concernés. Dans cet article, nous partageons avec vous trois de ces erreurs souvent fondamentales et pourtant négligées.

 

1. Sous-estimer l’importance d’un tracking fiable

Chez Snow Globe, c’est un sujet essentiel et nous faisons de gros efforts d’évangélisation auprès de nos clients pour les sensibiliser sur l’importance du tracking des conversions.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’un tracking non fiable revient à rouler la nuit avec un phare cassé ! Votre vision est altérée et vous prenez de mauvaises décisions.

C’est donc un des premiers points que l’on vérifie lors d’audits de comptes et c’est un problème qui revient dans 20-30% des cas. Pour la moitié d’entre eux, le client n’est même pas au courant.

Le tracking est la clef de campagnes réussies, et étrangement, il est souvent mal configuré technique ou peu réfléchi (les indicateurs retenus ne sont pas alignés avec l’objectif principal de l’entreprise).

Dans les années à venir, c’est pourtant ce qui va différencier les meilleurs annonceurs des autres, et d’autant plus avec l’exacerbation de la concurrence en ligne et la hausse des CPCs. Avec les limitations imposées aux régies publicitaires dans la récolte des données, le volume de conversions qui remontent dans vos différentes plateformes d’analyse va peu à peu se réduire. Donc, autant que vos données soient aussi nombreuses que possibles et fiables.

Justement, comment vous assurer que votre tracking est fiable ?

La réponse peut être complexe et spécifique mais voici 2 pistes à explorer :

1) Le minimum est de s’assurer que les données back-office/Analytics/Google Ads soient semblables à +/- 10% près et en prenant en compte les différences d’attribution

2) Ensuite, il faut vérifier qu’il n’y a pas de doublons de conversions. Quand le tracking est existant, c’est souvent un problème observé sur les comptes que nous auditons.

Plusieurs raisons à cela :

  • Plusieurs tags sont présents sur la page et mesurent la même chose
  • Le paramètre « Nombre » est mal configuré dans Google Ads
  • Il n’y a pas d’ID de commande dans la balise de tracking Google Ads

Un moyen rapide de s’assurer de l’absence de doublons est de vérifier le taux de répétition dans l’interface Google Ads (Outils et Paramètres > Conversions).

Google Ads taux de répétition

Il s’agit du nombre de l’ensemble des conversions divisé par le nombre de conversions uniques. Il indique le nombre moyen de fois où les visiteurs de votre site convertissent au cours d’une certaine période.

Si le taux de répétition vous paraît élevé au regard du cycle d’achat de votre client type (chaque client fait en moyenne X achats par mois), alors vérifiez votre code de suivi de conversions. Il peut y avoir comptabilisation multiple des conversions en cas de champs non remplis dans un formulaire ou lors du rechargement de la page de confirmation.

2. Laisser le champ libre aux algorithmes « intelligents » de Google

Source image: marketingland

« Enchérissez plus efficacement grâce au CPC optimisé »

On vous a probablement vanté les mérites des campagnes intelligentes, telles que les Smart Shopping (voir notre article) ou Smart Display de Google . Ces campagnes (presque) entièrement automatisées s’appuient sur le Machine Learning. Elles possèdent bien entendu de nombreux atouts : enchères automatiques, ciblages automatiques, création d’annonces automatique, … Vous laissez la main à la machine, et gagnez un temps précieux.

Malheureusement, le revers de la médaille existe, notamment via les problèmes suivants :

  • Perte de vision sur des paramètres clefs qui vous aident à mieux comprendre et piloter votre business dans son ensemble : audiences, emplacements, termes de recherches, etc. Les campagnes intelligentes ne fonctionnent pas pour tous les annonceurs et, surtout, les annonceurs pour lesquels elles ne fonctionnent plus ont rarement des solutions pour régler le problème (car ils n’ont pas accès aux données des campagnes – autant réparer un moteur de voiture sans pouvoir soulever le capot).
  • Absences d’efforts de compétitivité : c’est l’une des principales erreurs que nous avons identifié en 2021 (voir notre article sur les Tops erreurs Google Ads en 2021) – le fait d’utiliser les campagnes Smart semblent parfois rendre les annonceurs (et les chargés de compte) paresseux, comme si Google allait s’occuper de battre leurs concurrents à leur place.
    Cela se traduit par l’absence d’optimisations du catalogue produit, l’absence d’optimisations du merchant center, l’absence de développement d’outils pour suivre, par exemple, vos performances par produit (l’un de nos outils propriétaires permet de détailler, pour chaque annonceur, les “territoires” perdus & gagnés sur Google Shopping et quels produit critiques ont pu sortir du flux ou ne plus être compétitif sur le plan tarifaire).

Pour en savoir plus sur ce que nous pensons des campagnes intelligentes, vous pouvez consulter notre article les campagnes Smart Shopping.

3. Ne pas adapter les paramètres de vos campagnes Google Ads à votre problématique

Lorsque vous créez un nouvelle campagne sur Google Ads, les paramètres sont sélectionnés par défaut. Le choix des paramètres est plutôt favorable au chiffre d’affaires de Google : vos publicités sont diffusées sur l’intégralité du réseau Google (Recherche Google + Partenaires de Recherche + Display), la stratégie d’enchères est au CPA cible (ce qui permet à Google de contrôler le coût par clic sur tous les appareils), etc.

Cette image vous présente un petit échantillon des paramètres par défaut

Si nous ne remettons pas en cause de façon dogmatique ces paramètres par défaut, nous vous invitons à suivre de près leurs potentielles conséquences sur vos résultats.

Trois exemples pour mieux comprendre :

Exemple 1 – “Stratégie d’enchères = CPA cible par défaut”

Le fait d’avoir une stratégie au “CPA cible” (Coût par Action cible) implique à minima 2 choses :

  • Votre tracking des conversions est impeccable et les conversions utilisées sont parfaitement cohérentes à vos objectifs réels (cf. premier point de cet article)
  • Chacune de vos conversions à la même valeur (ce qui est très peu probable si vous êtes un e-commerçant puisque les prix des produits, les paniers moyens diffèrent)

Remplissez-vous bien ces 2 conditions ?

 

Exemple 2 – “Partenaires du réseau de recherche = activés par défaut”

Les partenaires de recherche (Orange.fr, LeBonCoin.fr, etc.) sont indépendants de Google. Il s’agit de sociétés tierces qui diffusent des publicités Google en réponse à une recherche effectuée sur leur domaine. Un exemple (recherche “vélo électrique” sur LeBonCoin) :

Les conditions de diffusion des annonces peuvent donc produire des résultats différents de ceux observés sur la recherche Google, comme dans cet exemple:

 

Si votre budget est limité, il n’est donc sans doute pas recommandé de les activer par défaut – cette recommandation vaut aussi bien sûr pour l’activation du réseau display

Exemple 3 – aucun ajustement d’enchères par appareil 

Le paramétrage fourni par défaut implique que le trafic de tous les appareils ait la même valeur pour votre site / votre activité.

En 16 années de webmarketing, nous n’avons jamais vu un site pour lequel le trafic provenant des ordinateurs, mobiles etc. avait exactement la même valeur. Nous vous invitons donc à vérifier, suite au lancement d’une campagne, qu’aucun appareil ne plombe vos résultats.

Voilà, pour aujourd’hui, nous nous arrêtons à ces 3 erreurs. Les audits en révèlent souvent bien plus. Si vous voulez creuser ces sujets, n’hésitez pas à consulter les articles suivants :

Les campagnes Google Smart Shopping : pour ou contre ?

Conseils pour optimiser son catalogue produit Google Shopping

2021: notre palmarès des erreurs Google Ads

et de manière plus générale, notre blog sur le webmarketing.

Enfin, nous vous encourageons à utiliser notre outil d’audit Google Ads ( gratuit, sans engagement, sans accès direct à votre compte, etc.).

Merci d’avoir pris le temps de nous lire et excellente journée.

L’équipe Snow Globe  – Nous contacter

Microsoft Audience Network : le réseau display enfin disponible en France

Initialement lancé au Royaume-Uni, au Canada, aux Etats-Unis puis en Australie et en Nouvelle-Zélande, le Micrcosoft Audience Network a été étendu aux territoires français et allemand depuis le 8 septembre.

A l’occasion du lancement de son nouvel outil, Microsoft Advertising a offert 14 jours de gratuité des clics aux annonceurs. Nous avons donc profité de cette opportunité pour faire une analyse de ce que l’on pourrait appeler le Display de Microsoft Advertising.

 

 

Le Microsoft Audience Network : une solution publicitaire native

 

En s’appuyant sur l’intelligence artificielle ainsi que sur le Microsoft Graph (technologie qui regroupe les différents services Microsoft tels que Microsoft Office, Outlook ou encore Windows), le Microsoft Audience Network permet aux annonceurs et aux agences d’atteindre des millions d’utilisateurs en dehors du cadre du réseau Search de Microsoft.

 

Source : Microsoft

 

Assimilables au Display de Google ou aux publicités sur Facebook, les annonces d’audience de Microsoft (Microsoft Audience Ads), comme leur nom l’indique, permettent de cibler des audiences poussées par le Microsoft Graph et non plus des mots-clés.

Ainsi, en plus de l’intelligence artificielle, le Microsoft Audience Network s’appuie sur l’historique de recherche, les sites consultés ou encore sur les informations démographiques de l’utilisateur afin de lui proposer les annonces les plus pertinentes et, in fine, affiche les annonces de l’annonceur à une audience qui lui correspond.

 

 

Microsoft Audience Network, un outil aux nombreux avantages :

 

Une audience unique :

Comme évoqué dans notre précédent article sur Microsoft Advertising, la plateforme de Microsoft nous donne accès à une audience large et unique. En effet, Microsoft estime que 63 millions d’utilisateurs effectuent des recherches en ligne et ne peuvent pas être atteints par Google (1). De plus, l’audience présente sur Bing Ads est davantage CSP+ et dépense en moyenne 19% (2) de plus que les utilisateurs du réseau Google.

Si l’on se concentre uniquement sur la France, le réseau Microsoft représente 26 millions de visiteurs uniques chaque mois (3). Utiliser Microsoft Audience Network est donc une opportunité de toucher une audience qualifiée qui ne pourrait pas être atteinte via Google.

 

 

Une sécurité pour la marque :

Avec son réseau riche (Edge, Outlook.com, MSN, Yahoo, etc…), Microsoft offre aux annonceurs des emplacements de qualité sur des sites premium afin d’assurer la sécurité de leur marque. En effet, Microsoft a mis en place des normes strictes d’éditeur ainsi que des contrôles fréquents dans le but d’assurer un trafic de qualité. Ces emplacements premium représentent un avantage considérable pour les annonceurs qui souhaiteraient utiliser le Microsoft Audience Network.

   

 

Un ciblage exhaustif :

Le ciblage proposé par Microsoft est très précis et s’axe sur 3 principales dimensions (4) :

  • L’intention
  • Le profil
  • L’emplacement par appareil

 

 

Source : Microsoft

 

N’hésitez pas à consulter notre article sur le ciblage de profil LinkedIn via Bing Ads.

Ce ciblage permet aux annonceurs de faire apparaître leurs annonces auprès d’audiences qui leur correspondent, ce qui résultera en un meilleur taux de clics et un meilleur taux de conversion.

Toutefois, même si Microsoft met en avant son ciblage avancé de l’audience, il faut garder en tête que l’annonceur n’a que très peu de contrôle sur l’audience qui sera ciblée par l’algorithme.

 

 

Comment mettre en place le Microsoft Audience Network ?

 

Mise en place :

A date, il n’est pas encore possible de créer des campagnes uniquement dédiées aux Microsoft Audience Ads. La création de publicités natives est, pour le moment, uniquement possible via la mise en place d’extensions d’images sur vos campagnes Search existantes. Pour cela il vous suffira de suivre les étapes suivantes :

 

1. Dans votre compte Microsoft Advertising, dans la vue Toutes les campagnes, sélectionnez l’onglet « Extensions d’annonces ».

2. Ensuite, dans le haut de la page, affichez « Extensions d’image ».

3. Cliquez sur « Créer une extension d’image » après avoir sélectionné le niveau d’association de l’extension (compte, campagne ou groupe d’annonces).

 

4. Dans la fenêtre qui apparait vous pourrez importer une image, entrer le nom/texte d’affichage, une description (facultative) ainsi que l’URL de destination (facultative) de l’extension d’image.

5. Cliquez sur enregistrer.

 

 

 

Nos recommandations :

 

Format d’image :

Afin d’avoir des annonces de qualité, il est recommandé d’utiliser des images au format 1200*628 (qu’il est possible de récupérer depuis vos annonces Google Display existantes ou depuis vos annonces Facebook).

Il faut savoir qu’en l’absence d’une image sur votre compte, Microsoft Advertising diffusera une image de sa banque de données en lien avec votre business.

 

Conseil sur les images :

Les images ne doivent pas contenir de texte. Il est par ailleurs conseillé de mettre plusieurs visuels (jusqu’à 6) pour une extension d’image afin de les faire tourner et d’éviter la fatigue publicitaire.

Les annonces que vous créez sur Microsoft Audience Network s’adaptent aux différents emplacements sur les sites éditeurs. De fait, les images importées seront reformatées pour s’adapter à ces emplacements. Microsoft vous fournit un aperçu de cette image dans les différents formats. Il vous est possible de les modifier en choisissant de les rogner ou vous pouvez importer un visuel différent pour ce format d’image.


 

Effectuer des optimisations d’enchères :

Dans les paramètres de votre campagne, il est possible d’ajuster les enchères de -100% (dans ce cas de figure, vous ne participez pas aux enchères sur Microsoft Audience Network) à +900%. Ces modifications d’enchères peuvent être effectuées sur Microsoft Editor ainsi que sur la plateforme Microsoft Advertising.

 

 

 

Notre retour d’expérience :

 A ce jour, nous manquons de recul pour tirer des conclusions sur les performances de l’outil de Microsoft.

Nous avons en effet profité de la période gratuite afin de mettre en place l’outil sur les différents comptes de l’agence. Toutefois, le nombre de clics et d’impressions générés pendant ces deux semaines est très faible, quelle que soit la taille du compte. Ceci s’explique en partie par le nombre limité de sites internet sur lesquels les annonces sont diffusées. L’intégration de nouveaux sites d’éditeur couplée à la fin de la période d’essai et donc au retrait de plusieurs annonceurs de l’inventaire de diffusion des annonces devrait faire évoluer cette situation.

Entre novembre 2019 et septembre 2020, le dispositif a été mis en place sur un de nos clients opérant dans un des premiers pays dans lesquels Microsoft a lancé Microsoft Audience Network. Si le nombre d’impressions sur la période est relativement important (26% du nombre total d’impressions), le retour sur investissement est, quant à lui, inférieur à 1 sur la période.

 

 

Un outil voué à s’étoffer :

 

Comme mentionné précédemment, il n’est pour le moment possible de créer les Microsoft Audience Ads que via les extensions d’images sur les campagnes Search. A terme, il y aura la possibilité de créer ces campagnes de manière autonome.

De même, ces annonces qui sont pour le moment basées sur des images, devraient dans les mois qui viennent, être basées sur des flux, ce qui permettra à l’annoncer de retargetter un utilisateur ayant consulté un article sur son site avec une annonce contenant l’image de l’article en question.

 

Source : Microsoft

 

 

Nos consultants restent à votre disposition si vous avez une question ou une remarque. N’hésitez pas à nous contacter.

 

 

Audrey Colau

(1) Arobasenet

(2) Medium

(3) MediaVeille

(4) Microsoft

Annonces Shopping Showcase Google Ads : comment en tirer parti

Il y a quelques années, Google annonçait un nouveau format d’annonce shopping Google Ads, les annonces Showcase. Elles n’ont cessé d’évoluer depuis, la dernière mise à jour d’août 2020 modifiant son apparence et son mode de facturation (elle n’est pas encore publiée à l’heure où nous écrivons cet article).

A l’instar des Collections Ads sur Facebook Ads, ce format d’annonce « vitrine » vise à présenter un ensemble de produits pertinents, assortis d’éléments de branding (visuel, logo, titre, descriptions).

Facile à mettre en place, c’est un format que nous recommandons à tous les e-commerçants, car il combine objectif d’acquisition et de branding. On vous dévoile tous ses secrets dans cet article !

 

 

Les annonces Showcase en quelques points clefs

 

Des annonces haut de funnel

Alors que les annonces shopping produits classiques vont apparaître pour tous types de requêtes, les annonces showcase ne sont diffusées que pour des requêtes génériques de type « aspirateur », « télévisions »,etc. L’objectif est donc de proposer à l’internaute un aperçu de votre marque et des produits que vous proposez, alors qu’il est encore dans les premières étapes du processus d’achat.

C’est donc une vraie opportunité pour faire connaître votre marque à une nouvelle audience d’acheteurs et la positionner dans les options intéressantes lors de leur phase de décision.

A noter : les requêtes étant génériques, les annonceurs ayant un positionnement de niche peuvent ne pas tirer parti de ce format d’annonces. Gardez cependant à l’esprit que seul un test vous donnera une réponse définitive. Il serait dommage de s’en priver car la mise en place est simple et rapide !

 

Un format orienté mobiles et tablettes

Les observations faites sur les comptes de nos clients montrent que la très grande majorité de la diffusion se fait sur mobiles et tablettes. C’est un format dédié à ces appareils donc n’hésitez pas à leur ouvrir un peu plus les vannes !

 

Une facturation au CPE

Contrairement aux annonces shopping produit, où la facturation se fait généralement au CPC, il faut ici fixer un coût par engagement maximal au niveau des groupes d’annonces ou groupes de produits.

L’engagement est décrit par Google comme étant un clic sortant sur un élément de l’annonce Showcase, ou un clic sur l’annonce présente sur la page de résultats, suivi d’une navigation de 10 secondes minimum au sein de l’annonce.

Attendez-vous donc à des CPE moyens très bas !  A ce titre, nous recommandons de démarrer en CPE manuels à quelques centimes, avant de passer sur une stratégie automatisée (type ROAS) une fois que la campagne a accumulé suffisamment de données de conversions.

 

Comment créer vos annonces Showcase ?

 

      1. Créer une campagne Shopping dédiée

Nous recommandons de créer une nouvelle campagne Shopping contenant uniquement des annonces Showcase. Cela facilitera le suivi et évite d’être sous-valorisée en cas d’intégration dans une campagne existante avec stratégie d’enchères automatiques

Pour cela, cliquez sur le bouton « + » > Nouvelle campagne > Ventes > Shopping > Campagne Shopping Standard.

Pour l’instant ce format n’est pas supporté par les campagnes Smart Shopping.

 

     2. Créer des groupes d’annonces Showcase

 

 

Pour cela au niveau des groupes d’annonces de la campagne , cliquez sur « + » > Showcase Shopping. Vous pouvez ensuite choisir de présenter tout votre catalogue produits ou une sélection, basée sur les attributs de votre flux.

 

Notre recommandation :

 

  • Si vous avez un catalogue contenant des milliers de produits, une segmentation par catégorie s’avère pertinente. Vous pourrez alors mieux suivre leurs performances respectives et proposer l’annonce la plus pertinente.

 

  • Si vous avez un catalogue contenant peu de produits et/ou que vous souhaitez lancer un test rapide, nous recommandons dans un 1er temps d’intégrer tous vos produits dans un groupe d’annonces. Il faut savoir en effet que Google recommande au moins 1000 produits par groupe d’annonces pour que la campagne performe au mieux. Selon nos observations, le minimum pour que la campagne diffuse se situe autour de 12-15 produits par catégorie.

 

     3. Créer une annonce Showcase

 

 

  • url de destination : vous pouvez ici mettre une url de page catégorie correspondant à votre groupe d’annonce

 

  • Images d’en-tête
    • Format 1200×628 recommandé
    • Pas de logo, pas de texte. Nous recommandons un visuel d’ambiance représentant au mieux la catégorie de produits correspondante.

 

  • Titres et descriptions : Vous avez l’opportunité de parler de votre marque donc exploitez au maximum le nombre de caractères disponibles (jusqu’à 120 pour la description) en reprenant par exemple vos éléments d’annonces texte !

 

Nos 3 astuces pour en tirer parti

 

       

       1.  Ne segmentez pas trop ! Il peut être tentant de vouloir sélectionner une partie de son catalogue (la dernière collection, les meilleures ventes, etc). C’est une erreur classique : plus il y a de produits, plus ce format est performant ! Laissez plutôt l’algorithme choisir les produits les plus pertinents en fonction de la requête de l’utilisateur.

 

      2.  Analysez les performances en gardant en tête qu’il s’agit d’un format apparaissant en haut du tunnel de conversions. Les modèles d’attribution au dernier clic Google Ads et le tracking       Analytics ont tendance à sous-valoriser sa contribution réelle. Google recommande d’ailleurs un modèle d’attribution à la donnée si vous optez pour une stratégie d’enchères au tROAS.

 

      3.  Exploitez une nouvelle audience. Une fois que la campagne Showcase est créée, une nouvelle audience apparait dans le gestionnaire d’audiences. Il s’agit des « utilisateurs ayant interagi avec une annonce Showcase ». Vous pouvez donc recibler cette audience via d’autres formats, une fois qu’elle est dans une phase plus mature de son processus d’achat. N’hésitez pas à ajouter à minima cette audience en observation à toutes vos campagnes, avec un ajustement d’enchères positif.

 

Vous souhaitez vous lancer? Nos consultants sont à votre disposition pour mettre en place et optimiser au mieux les annonces Showcase. N’hésitez pas à nous contacter !

Responsive Search Ads : ce qu’il faut savoir

Qu’est-ce qu’une “responsive search ad”…(RSA) ?

 

Tout d’abord, un peu de contexte sur ce que sont les Annonces Responsives sur le Réseau de Recherche Google (ou RSA donc, pour Responsive Search Ads). Il s’agit de l’intégration par Google du machine learning (intelligence artificielle) dans la création d’annonces textuelles. Avec l’utilisation des annonces RSA, l’algorithme Google crée la meilleure combinaison de titres et de descriptions pour chaque recherche. Grâce au machine learning, il y a une véritable personnalisation de l’annonce en fonction de l’utilisateur : s’il est sur mobile, s’il se trouve à Paris…

Concrètement, il s’agit d’annonces textuelles dont le contenu s’ajuste automatiquement afin de montrer le message le plus pertinent possible à l’internaute. Le principe consiste à insérer plusieurs titres et plusieurs descriptions au sein d’une même annonce. Google Ads se charge ensuite de tester différentes combinaisons de titres et de descriptions en mémorisant celles qui fonctionnent le mieux dans la durée.

 exemple d'une annonce RSA sur Google

 

 

Comment créer des annonces RSA ?

 

L’Annonce Responsive du Réseau de Recherche est, tout comme l’annonce textuelle étendue (ou ETA pour Expanded Text Ad), une annonce textuelle avec des titres de 30 caractères maximum et des descriptions de 90 caractères maximum. Vous fournissez jusqu’à 15 titres et 4 descriptions différentes, puis Google s’occupe du reste et crée la meilleure annonce pour chaque recherche.

Dans Google Ads, il vous suffit de cliquer sur l’onglet Annonces et extensions, puis sur le bouton +. Choisissez la campagne et le groupe d’annonces dans lesquels vous souhaitez créer votre RSA. Vous obtenez là un modèle où vous remplissez l’URL finale, le chemin, les titres et les descriptions. Vous devez fournir au moins trois titres et deux descriptions.

Pour créer votre annonce RSA, vous pouvez utiliser vos annonces ETA existantes. Pour vous aider à créer plus rapidement votre annonce RSA, accédez à l’onglet “Recommandations” de Google Ads. Vous avez également la possibilité de laisser Google créer une annonce RSA à partir des titres et descriptions existants de vos annonces ETA du groupe d’annonces concerné.

Attention, ce n’est pas parce que vous diffusez une annonce RSA que vous devez complètement arrêter les ETA. La meilleure pratique consiste à avoir au moins trois annonces textuelles étendues et une annonce RSA. En outre, Google préconise d’utiliser les annonces RSA au sein des campagnes générant déjà un fort volume de trafic.

 

exemple d'annonce RSA

 

 

Les bonnes pratiques pour tirer pleinement parti du potentiel des annonces RSA

 

  • Misez sur la quantité

Plus il y a de titres et de descriptions dans votre annonce RSA, mieux c’est. En effet, plus vous donnez de possibilités à Google, plus il y aura de combinaisons créées et testées. Par conséquent, la pertinence de l’annonce générée automatiquement augmente, encourageant Google à la diffuser davantage.

 

  • La variété est la clé

Au premier abord, vous pouvez penser qu’il serait judicieux de dire la même chose de 15 façons différentes. Or, ce serait sous-exploiter les annonces RSA : essayez plutôt de diversifier vos titres et descriptions autant que possible. Créer 15 titres très différents n’est pas tâche facile, mais cela améliorera l’efficacité de votre annonce et donc vos résultats.

Vous pouvez vérifier l’efficacité de votre annonce dans le template RSA ou bien ajouter cet indicateur à vos colonnes.

NB : La force de l’annonce est un outil aidant à créer la meilleure annonce RSA possible. Cette mesure n’est pas prise en compte dans le calcul de la pertinence de votre annonce.

 efficacité d'une annonce RSA

  •  Utilisez le rapport sur les éléments

Une fois que l’annonce aura généré un volume suffisant d’impressions (au moins 5000 au dessus des résultats organiques sur une période de 30 jours), les performances estimées de chaque élément par rapport à la moyenne de ceux du même type vont commencer à apparaître. Pour accéder au rapport sur les éléments, il suffit de cliquer sur “afficher les détails de l’élément” au niveau de l’annonce dans l’onglet “Annonces et extensions”.

Pour tirer au mieux parti des annonces RSA, la simplification du compte est donc de mise. Cela implique de réduire le nombre de groupe d’annonces pour maximiser leur volume d’impressions respectif.

Vous pouvez alors remplacer les éléments dont les performances sont “faibles” par de nouveaux. Pensez également à ré-utiliser vos meilleurs éléments dans d’autres formats d’annonces (ETA, annonces display, etc) et sur d’autres plates-formes (Facebook Ads par exemple) !

 

 

  • Épinglez si nécessaire

Vous souhaiteriez peut-être qu’un titre ou texte spécifique soit diffusé systématiquement ? Par exemple, vous voulez que le nom de votre entreprise soit toujours présent dans votre annonce. C’est possible : vous pouvez l’épingler à la position du titre 1, du titre 2 ou de la description 1.

Néanmoins, sachez que cela limite les possibilités qu’a l’algorithme de générer la meilleure annonce possible. C’est pourquoi, si cela n’est pas nécessaire pour votre entreprise, il est préférable de ne pas utiliser les épingles et de laisser l’algorithme s’optimiser librement sans cette restriction.

Si vous utilisez les épingles, mieux vaut épingler plusieurs titres ou textes afin que Google puisse choisir entre différentes options.

 

  • Évaluez avec prudence

Il se peut que le CTR (Click Through Rate, ou taux de clic) de votre RSA soit inférieur à celui de vos annonces ETA. En effet, en utilisant une annonce RSA, Google vous aide à créer une annonce la plus pertinente possible pour chaque terme de recherche.

De cette façon, le classement de vos annonces augmente pour de nombreux termes de recherche et vous pouvez désormais atteindre des personnes que vous n’auriez pas pu atteindre auparavant. Parmi toutes ces nouvelles personnes, certaines pourraient être très intéressées par votre offre, mais bon nombre d’entre elles pourraient également ne pas l’être, entraînant de ce fait une diminution de votre CTR.

Pas de panique, vous bénéficiez d’une plus grande exposition, ce qui entraînera plus de clics et plus de conversions, même avec un CTR plus bas. Afin d’évaluer les performances de votre annonce RSA, examinez plutôt les performances de l’ensemble de votre groupe d’annonces. Voyez si vous obtenez plus d’impressions, plus de clics et plus de conversions pour le groupe d’annonces dans son ensemble.

 

 

Si vous souhaitez en savoir plus au sujet des Responsive Search Ads de Google ou avez besoin d’aide dans leur mise en place, n’hésitez pas à nous contacter !

 

Sarah Fabre

 

 

Microsoft Advertising : 5 bonnes raisons d’apparaître sur le moteur de recherche Bing

Quels sont les atouts de Microsoft Advertising?

 

Anciennement Bing Ads, la plateforme publicitaire de Microsoft propose une source intéressante de visibilité pour votre entreprise sur le moteur de recherche Bing. Parmi les nombreuses plateformes publicitaires existantes telles que Google Ads ou Facebook Ads, pourquoi utiliser Microsoft Ads ? Nous vous proposons 5 raisons pour vous convaincre d’adopter la plateforme.

 

 

 

1. Un coût intéressant

 

Une majorité des annonceurs délaisse Microsoft Ads au profit des autres plateformes (notamment Google Ads), pensant qu’il n’y a pas de réel intérêt à allouer des ressources à Bing. Conséquence de cette vision, des enchères moins compétitives et un CPC (coût par clic) bien plus faible sur Microsoft Ads, en moyenne 33% moins cher que sur Google Ads¹. Votre rentabilité sera donc potentiellement plus élevée. Profitez-en pour obtenir des prospects et des clics à moindre coût !

 

 

2. Une audience importante

 

Deuxième moteur de recherche au monde, l’écosystème Bing détient 10.3% des parts de marché aux États-Unis (en incluant Yahoo! et Ecosia, partenaires de Bing), ce qui représente plus de 22 millions de personnes. Cela signifie également qu’en vous limitant à Google Ads, vous perdez 22 millions de clients potentiels. Si vous ciblez le marché Américain, Microsoft Ads est donc un atout.

Bing est également le moteur de recherche installé par défaut à l’achat d’un appareil Microsoft, et combine l’ensemble des services de la firme : OneDrive, Office, Yammer… En France, Bing représente 6.5% des parts de marché des moteurs de recherche², soit près de 4 millions d’internautes, un chiffre non négligeable !

Source : Microsoft.com

 

 

3. Des utilisateurs plus âgés

 

L’audience du moteur de recherche Bing est plus spécifique que sur Google. En quoi est-ce un réel avantage ? L’utilisateur moyen sur Bing a entre 35 et 54 ans, une moyenne d’âge plus élevée que sur Google. Ces internautes tendent à avoir un pouvoir d’achat plus élevé, ce qui signifie davantage de revenus à dépenser et à investir, ce qui vous intéresse. Profitez donc de cette base d’utilisateurs plus enclines à prêter attention à vos annonces.

 

Source : ComScore Plan Metrix, US, 2014

 

 

4. Des fonctionnalités exclusives

 

Bien que similaire à Google Ads sur la forme, l’outil Microsoft Ads propose un certain nombre de fonctionnalités exclusives. Nous vous avions présenté dans un précédent article le ciblage de profil LinkedIn via Bing Ads , mais nous pouvons également citer les extensions d’images, qui permettent l’ajout de visuels en complément du texte de vos annonces, ou encore les extensions d’action, grâce auxquelles les annonceurs peuvent ajouter un “Call to Action” ou “Appel à l’Action” sous leurs annonces.

Enfin, pour encourager le passage sur Bing, Microsoft Ads propose l’importation de campagnes Google Ads vers sa plateforme, rendant la création d’un compte relativement rapide. Microsoft a également conservé une interface similaire à Google, afin de limiter la phase d’apprentissage pour ses nouveaux clients.

 

Exemple de Call to Action sur une annonce Bing – Source : Bing

 

 

5. Un meilleur support

 

La qualité du support client mis en place par les plateformes d’annonces est devenu un critère de différenciation majeur pour les régies publicitaires, ainsi qu’un enjeu clé au vu des dépenses qui lui sont consacrées.

Par exemple, Facebook ne dispose à ce jour d’aucune ligne directe à laquelle les joindre. La seule possibilité de contact est l’envoi d’un message via le Chatbot de la plateforme, auquel les équipes s’engagent à répondre « dans les meilleurs délais ». A noter également que les échanges ne se font qu’en Anglais.

A l’inverse, Bing souhaite développer une relation privilégiée avec ses clients. La plateforme propose un support client en ligne 24 h/24 et 7 j/7, et vous permet de discuter directement avec un expert. Pour les clients Bing Ads, un responsable de compte vous sera attribué et se tiendra à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et vous fournir de nombreuses recommandations afin d’optimiser votre compte.

 

Voici les principaux avantages proposés par la plateforme Microsoft Ads.

Nos consultants restent à votre disposition, si vous avez une question ou une remarque, n’hésitez pas à nous contacter.

Bonne journée.

 

Lola Mesmin

 

  1. Source : WordStream
  2. Source : WebrankInfo